Les éditions Et le bruit des talons m'ont évoqué Almodovar, mais, ici, la couleur est résolument noire et la verve d'Aurélie, la tueuse en cavale alias Marlène, ne faiblit pas. Son équipement et son entrainement offrent des scènes d'actions musclées : elle dégaine plus vite que son ombre, sans que l'on sache vraiment d'où elle vient. Et elle ne fraye avec personne. Tout au plus, elle règle des problèmes avec efficacité.
L'auteur s'autorise quelques nuances sur la
fin : le personnage s'attendrit dans ses moments d'égarement, tout en restant sur ses réserves tout de même, et rencontre enfin des protagonistes de ces faits divers sordides qui se jouent dans un décor d'épouvante.
Tout indiqué pour les amateurs d'action et de roman
noir.