L'inconnue de Birobidjan, Marek Halter

1950, New York.

Maria Apron, 37 ans, a-t-elle trahie  la terre qui l'a accueillie ? Avant de fuir l'Union soviétique, elle aurait assassiné un agent secret américain, Mickael Apron, et vient d'être arrêtée.
Devant une cour américaine médusée par son aplomb, elle raconte à quel point l'aventure malheureuse qu'elle a eu jeune fille avec Staline a détruit sa vie. Obligé par son terrible amant de fuir au Birobidjan, état juif autonome qu'il a créé dans une région inaccessible, elle a dû oublier son identité et se faire passer pour juive.
Seule son histoire d'amour avec Mickael lui a permis de vivre une période de bonheur, intense.


L'auteur nous entraîne dans l'univers juif, certes opprimé, mais aussi riche d'une culture autonome qui s'épanouit ici dans le théâtre.
La perversité du régime soviétique nourrit une intrigue subtile où l’intérêt général de grandes nations et les intérêts particuliers se mêlent au rythme d'une histoire au cœur des tensions de l'époque.

Musée de la reina Sofia, Madrid

Parmi les œuvres espagnoles, le musée Reina Sofía héberge des collections de peintres espagnols comme Picasso avec son oeuvre Guernica, Dali, Miró, mais aussi Kandinsky.
La balade en ses murs est un vrai enchantement... L'on comprend que l'Espagne tient une part active dans l'art contemporain.

La couleur des sentiments, Kathryn Stockett


Jackson, Mississippi, 1962. Aibileen a 53 ans. Elle est Noire et elle travaille chez les Leefolt. Elle s'occupe du ménage, de la cuisine et de la petite Mae, mal aimée de sa mère. Ecoeurée par les humiliations dont elle et ses comparses sont les victimes, elle finit par accepter l'étrange proposition d'une Blanche : Miss Skeeter, 23 ans, qui voudrait écrire avec elle un livre sur la condition des bonnes noires.

Kathryn Stockett a une écriture simple et efficace. Au fil des lignes, on découvre comment la prise de conscience d'une injustice criante s'est forgée dans l'esprit de ces femmes courageuses.

Une année chez les français, Fouad Laroui

En 1969, Mehdi, jeune Marocain du village de Béni-Mellal est envoyé au lycée français de Casablanca.
Doté d'une imagination sans borne, l'enfant met tout son coeur à comprendre le fonctionnement de l'école et de l'internat.
Seul et loin de sa famille, Mehdi gagne l'amitié du jeune Denis Berger et partage les fins de semaine dans la famille de son camarade.

Victime d'un racisme de l'ordinaire, le jeune Marocain est sauvé par sa naïveté et son opiniâtreté, qui créent des situations cocasses.
L'auteur nous plonge par ailleurs dans une époque où l'éducation des enfants n'est pas aux mains des parents et où les préjugés ont la vie dure.

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