Note d'intention - Les bancs de la place publique

Nouveauté Mélinda Schilge

Annonce d'une nouveauté imminente, enfin.... à venir pour sûr : 
->   Les bancs de la place publique, mon dernier roman ou plus précisément, ma dernière novella, entre en relecture !

La place publique : croisements aléatoires


Place publique
À l'origine, je désirais me plonger dans la richesse sans limites des rencontres possibles sur une place au cœur de l'effervescence d'une ville.
Cette place, c'est une place que je connais bien. À cet endroit, m'a traversée l'envie d'en savoir plus sur le vécu et le présent des personnes croisées. Sur cette place, j'y suis venue en faisant mes courses, lors de rendez-vous donnés dans un bar ou en patientant à un arrêt de bus ou encore en m'engouffrant vers un quai de métro.


La genèse d'un roman choral : personnages tirés de mon univers d'écrivaine et d'émotions personnelles


Le premier personnage que j'ai mis en scène est tiré de mon dernier roman. Il s'en distingue : il vit à une autre époque et n'a pas le même passé, mais il est tout aussi enragé. Un syndicaliste avec qui j'ai travaillé il y a une quinzaine d'années m'a inspiré ses réactions.
Un deuxième porte le même prénom que la petite fille lumineuse de Ciao Bella. Elle en a l'enthousiasme, mais souffre de l'incurie de ses parents, malgré une jeunesse dorée vécue dans une banlieue bourgeoise aérée.
Le dernier s'est imposé notamment car j'éprouve de la curiosité et de la compassion pour ce pays au destin terrible : l'Afghanistan. Ehsan est devenu le personnage qui tire l'histoire. Il est victime collatérale d'un évènement qui aurait pu être sanglant, tandis que les deux autres s'y rencontrent.


Droits et sociétés d'aujourd'hui


J'ai d'abord cherché à faire correspondre les trois histoires, ou au moins, je voulais qu'il y ait un écho évident pour créer un liant. Ensuite, je me suis  attardée sur les deux dimensions de ce roman choral : les droits de ses passagers éphémères et leurs vies sociales. Le problème de la loi se pose surtout pour Ehsan, car il est migrant.

Finalement, trois arcs dramatiques se dessinent sans se superposer ou s'opposer. Ni complémentaires, ni semblables et pourtant ils forment un tout. Quel est finalement la ligne directrice ?

Échanges de bons procédés

Une citation de Saint-Exupéry résume pour moi l'intention de ce nouvel écrit : 
Aimer ce n’est point nous regarder l’un l’autre, mais regarder ensemble dans la même direction. 

Peut-être peinent-ils à aimer, Ehsan, Michel et Stella. Cependant, m'est apparu que l'important est que, chacun à sa façon, ces personnages contribuent à des avancées. Leurs actions permettent directement ou indirectement de défendre la dignité de ces personnes qui ont si peu en commun...   et pourtant si : le fait d'être humain, dans tous les sens du terme.

Le symbole de la place publique remplit sa fonction : celle de donner à chacun le droit de cité aussi différent soit-il. 





Souhaitant que cette novella, concentrée sur trois personnages, avec unité de lieu, même si l'histoire conduit à s'en écarter, trouve son lectorat et fasse résonner des thèmes chers aux coeurs de lecteurs d'aujourd'hui. Suspense... 
Et du travail encore en perspective !

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