Le pianiste afghan, Chabnama Zariab

Laïly exprime ses tribulations de petite fille avec des mots de son âge. Happée par la propagande russe, elle ne mesure pas à quel point son pays, l'Afghanistan, est en train de sombrer. De l'attentat dont elle est victime, elle ne retient que l'acte de bravoure de Milad, son jeune héros.

Tout bascule quand elle s'exile en France. Le rêve de l'occident ne se réalise pas. D'enfant douée, elle passe presque au statut d'illettrée tant elle peine à apprendre la langue française, dont les bizarreries orthographiques la désarçonne : comment se fait-il que dans cette langue, il y ait des mots fille et des mots garçon ? Pourquoi le fusil et la bassine ? Le soleil et la lune ? Par ailleurs, elle commence à réaliser la duplicité des russes qu'elle idolâtrait et la fragilité de sa famille. D'une conversation surprise entre ses parents, elle apprend que leur domicile afghan a été pillé. Par les talibans cette fois-ci.

L'auteure raconte une histoire à la première personne mais un mouvement profond s'opère entre l'enfance et l'âge adulte, nous livrant une vision à multiples facettes de l'histoire de ce pays malmené par ses guerres abjectes. Ce faisant, elle nous offre un regard nouveau sur le peuple afghan confronté à l'horreur, qui s'obstine encore à vivre dans les décombres de cette désolation matérielle et morale.

Ciao Bella, nouvelle version




Nouvelle version de Ciao Bella avec une nouvelle couverture, plus torturée.
Elle rend bien compte de la place du drame de Kefkan. Elle rappelle aussi que ce roman explore des thèmes douloureux, même s'il est résolument porteur d'espoirs.
               




Les personnages ont pris plus d'épaisseur, par exemple Lina, jeune étudiante en quête d'absolue : malheureusement, la réalité dépasse la fiction et le personnage bénéficie de témoignages de plus en plus nombreux. 

Cette relecture (des orthographes à la chronologie) a permis aussi l'instillation d'humour, et la mise en valeur de l'un des piliers de la vie de notre héros globe trotter : l'amitié.

Présentation

Présentation



J'ai commencé en notant les situations qui m'inspirent, les tempéraments qui me laissent songeuse, les phrases qui se composent au gré de mes rencontres, de mes joies ou de mes déceptions. J'ai eu envie de former des histoires, de prolonger le souffle de personnages qui s'ébauchent : après des nouvelles, des contes, une novella, j'ai écrit des romans, enfin. J'ai continué à lire aussi ; j'ai cherché ce qui donne vie à un livre. J'ai pris en compte les critiques de ceux qui me lisent ; j'ai donné du temps et de la régularité à mon travail.

Exerçant dans un monde de chiffres, je suis bien placée pour savoir qu'ils ne suffisent pas et que nous avons besoin de mots pour explorer nos expériences ; nous avons besoin d'histoires pour décaler la réalité et mieux la comprendre. C'est ce qui m’a encouragé à poursuivre en soumettant mes textes à des relectures. J’ai d'abord travaillé seule, puis je me suis lancée dans des interviews : j’ai ainsi progressé sur le fond. Pour Dernière ambition par exemple — dont l’action se situe lors de la campagne municipale de 95 —, j’ai rencontré un directeur de cabinet, le maire de mon arrondissement et un professeur d’histoire. 
J’ai enfin bénéficié du suivi d’un relecteur régulier, puis reçu des critiques de bêta-lecteurs qui ont mis le doigt sur certains travers que je traque. J'ai maintenu une activité professionnelle à temps partiel afin de me consacrer plus à l'écriture de romans (mais aussi de textes courts, dont La renverse, finaliste en 2018 sur Short édition).

Mon dernier roman est : À la hauteurécofiction et roman catastrophe, sorti en janvier 2024.

D'où est-ce que je viens ?
Je suis Lyonnaise... et ouverte au monde. J’ai choisi un nom de plume : Mélinda Schilge. Melinda a des consonances anglo-saxonnes car j’aime aussi la langue anglaise ; cependant, quand j’ai appris qu’il en existe une version française, Mélinda, je l’ai adopté définitivement (je ne renie pas mes racines). D’ailleurs, Schilge m’a été inspiré de Schillinger, un patronyme d’Alsace, ma région d’origine, dont j'ai voulu comprendre l'histoire dans Tous les matins, elle boitait, qui se situe dans l'entre-deux-guerres, en débutant sur les fameuses années folles. 
Étudiante, j’avais opté pour une filière scientifique parce que les découvertes dans ce domaine me fascinent. Mon roman Ciao bella, La vie l'emportera s’inspire de la motivation qui anime les chercheurs et autres techniciens. Pour mon « parcours professionnel », j’ai fait un choix intermédiaire : la gestion. De cette expérience, j’en avais tiré un roman : Résurgence d'un cœur oublié, et un goût marqué pour les rencontres internationales.

Mon style ? Mon genre de prédilection ?
Des genres assez variés : roman à intrigue, roman d'apprentissage, roman historique ou roman contemporain, voire d'anticipation ; les thèmes de mes romans, scientifiques ou autres, sont documentés : j'aime découvrir en écrivant. Mes personnages, j’apprends à les connaître au fur et à mesure de leur histoire, je dessine progressivement leurs histoires et leurs psychologies. Les lieux, je les observe dans la réalité ou à travers des reportages photos pour trouver les éléments qui donnent du sens à ce qui se passe. J’équilibre descriptions et  dialogues. Parfois, une envolée traverse un paragraphe, et je ne la restreins pas : j’aime jouer avec les mots, chercher celui qui est le plus approprié, mais apporter un peu de poésie.
Mes lecteurs me disent « délicate » dans ma façon d'aborder les événements et « minutieuse » dans mes recherches.
Depuis quelques années, j'avance plus facilement, je sais mieux reprendre le fil conducteur, couper les passages parasites, les phrases se délient, les personnages prennent corps.

Par ailleurs lectrice assidue, j’ai aussi intensifié une activité de chroniqueuse (chroniques sur mon blog et/ou sur Babelio où je suis connue sous le pseudo de Mélinda-Céline). Et, j'ai publié quelques podcasts s’intéressant à des expériences éditoriales variées (indépendantes ou pas) : J'irai lire chez vous.

Si vous voulez en savoir plus :

Ils en parlent mieux que moi

Mes chroniqueurs Simplement Pro

Présentation Mots et couleurs de la Loire




Le désert de l'amour, François Mauriac

Le poids d'un amour importun dans une société pétrie de convention : l'auteur nous entraîne dans le quotidien d'un médecin renommé, qui, pendant un temps, a meublé sa vie des visites platoniques qu'il faisait à Maria, une femme mise à l'écart, pour cause d'adultère. 
Impensable pour lui de s'y adonner. 
Pourtant, la puissance de son amour malheureux le ronge de l'intérieur. Sa famille, dont il ne peut s'écarter, ne lui donne qu'une affection lointaine à laquelle il se sent incapable de répondre. Il y trouve malgré tout une douceur inextinguible à laquelle il s'accrochera pour s'éloigner de cette passion.

Finalement, c'est son fils, qui sans le savoir, va lui offrir une porte de sortie. Lui aussi, à l'insu de sa famille, a éprouvé un sentiment pour cette même femme. L'occasion inespérée pour le père et pour le fils de se comprendre, de partager, de s'aimer, peut-être. 

Messages les plus consultés