Le livre, roman et magnifique ouvrage d'histoire de l'art à la fois, nous plonge dans la sensualité de la Renaissance, avec ses contradictions, son obscurantisme et son ouverture à la science. Une période florissante pour les artistes aussi : sous l'égide de bienfaiteurs comme les Médicis, Florence célèbre Botticelli et Léonard de Vinci, vu ici sous sa facette d'artiste.
On pourrait croire Botticelli libertin mais derrière des apparences de bon vivant, se cache une étonnante fidélité et une flamme qui le dévorera quand son amant le quittera. Plus tard, il espère retrouver une félicité auprès de sa filleule bien-aimée ; malheureusement l'impossibilité pour lui de se donner à un enfant le prive de ce bonheur.
Reste son art, de plus en plus reconnu, par des grands de ce monde. Et une forme d'amour de la vie, malgré sa mélancolie.
L'auteure donne vie à un monde vieux de plus de cinq siècles. On assiste à l'éclosion de tableaux célèbres : la Joconde, finalement, subrepticement.
Botticelli s'incline devant le génie de son ami.
Botticelli s'incline devant le génie de son ami.