Panne d’électricité. Générale, irréversible.
L’anarchie règne.
Le groupe de voisins qui se forme autour d’Olivia survit tant bien que mal dans une banlieue parisienne. Deux éléments extérieurs : Antoine qui vient au secours de sa fille et de son ex-femme, et Julien, neveu d’un couple de retraités se joignent à eux. Compromissions et bagarres peu glorieuses leur permettent de se donner un avenir. Malgré tout. Et même d’élargir leur cercle, à une bande d’enfants des rues.
Pour Olivia, c’est une renaissance d’autant qu’elle rencontre l’amour au détour de ces aventures.
En proposant des solutions pour faire face à cette situation tragique, l’auteure donne une vision originale de la société des villes et des campagnes. Les personnages évoluent avec courage dans des milieux agressifs. L’héroïne et son équipe grandissent et tissent de nouvelles relations ; ils apprennent à tirer eux-mêmes des ressources de leur environnement.
Cependant, si l’absence d’électricité permet de se libérer du poids d’une communication intrusive, elle génère des comportements barbares ; et les remords sont bien vite refoulés. J'aurais souhaité découvrir un nouveau modèle social plus construit, plus pérenne, ou trouver des défenseurs plus acharnés de droits et devoirs élémentaires.