Parmi les brimades qu'elle a endurées à cause de la Révolution chinoise, Xhu Xiao-Mei regrette particulièrement d'avoir été amenée à ne pas respecter sciemment une promesse faite à sa grand-mère de partager un repas avec elle. Il était considéré comme petit bourgeois de prendre soin de sa famille.
Brisée par des séances d'auto-critique dès l'adolescence, elle s'est raccrochée à son piano pour avancer. Sa force fut d'oser demander. Elle parcourut ainsi les continents, grappillant les opportunités. Et elle travailla avec acharnement en ouvrant son cœur.
L'humilité de Zhu Xiao-mei nous permet de comprendre comment les Chinois ont pu adhérer au communisme délirant de Mao, car elle ne se cherche pas d'excuse et expose ses velléités honteuses avec simplicité. Nous la suivons ensuite dans ses succès que nous sentons bien mérités.