Deux étrangers, appartenant à deux mondes différents : socialement, mais aussi du point de vue de la géographie, nouent un lien tenu. Ce lien deviendra celui de la dernière chance pour Antoine, qui vit un drame qui l'a mené jusque dans la rue. Pour Déborah, c'est un souffle d'air frais dans une vie professionnelle abîmée par un collaborateur aigri.
J'ai beaucoup aimé le langage de l'Américaine, un 'franglais' : doux mélange qui colonise certains milieux professionnels et qui offre enfin un charme à ces milieux aseptisés.
Par ailleurs, ce livre interroge sur la mémoire et en particulier la nécessité d'affronter la réalité... quand elle est intolérable.
La réponse donnée, sobre, ne manque pas de poésie.
Un roman poignant.