Le narrateur n'est pas un simple admirateur du peintre Hodler dont il sait aussi être un critique impartial. Il se met dans ses pas, et plus particulièrement il le suit dans sa relation extra-conjugale avec Valentine. Celle-ci a été le modèle du peintre jusqu'à sa dernière heure, ce qui a soulevé des interrogations. Finalement, il apparaît que Hodler a été un piètre mari, ce que Berthe, sa femme, lui rend bien.
Au fil des pages, l'œuvre du peintre, amenée par un style épistolaire qui traduit un respect et une curiosité aussi, est rendue vivante. Elle s'inscrit dans une vie où les regards du peintre vers la nature ou les corps - féminins souvent -, sont ceux de l'artiste et de l'amant.