Michka perd ses mots et c'est l'occasion pour l'auteure de dérouler des
dialogues empreints de poésie. Marie, sa protégée, et Jérôme, son orthophoniste
à la maison de retraite où elle vit au ralenti, recueillent ses propos avec
tendresse. Cependant, ils reçoivent aussi beaucoup de la vieille dame, qui fait
preuve d'une prévenance insistante malgré ses difficultés qui la font souffrir.
Un court roman tout en douceur où la vie s'en va. Où reste l'humanité d'une
vieille dame touchante.