Si Adrien plonge dans la poésie en découvrant le vide de sa vie
professionnelle, Louise elle a beau vivre d'une drôle de façon, elle ne parvient
pas vraiment à écarter la tragédie qui s'abat sur elle.
Deux destins croisés. Un amour qui brûle encore et toujours. L'auteure attaque
la réalité par un angle de travers. Bizarrement, j'ai préféré l'univers
d'Adrien qui met en avant les bizarreries de l'entreprise que celui de Louise.
Peut être parce que j'avais l'impression d'un déjà-vu. Ah Boris Vian, pas sûre
que je te relirais aujourd'hui, mais je me souviens encore de mon émotion à
découvrir ton Écume des jours...
La poésie est un combat. Enfin presque, parce qu'elle s'essouffle ici un peu,
dans la noirceur de la maladie. Cependant, la constance des sentiments
d'Adrien la rend belle. Toujours.