Serge chavire. D'abord en laissant libre cours à un désir insensé, celui d'une
femme, Suzanne, l'accordeuse de piano. Ce faisant, il accepte de faire face à
ses mensonges, à l'illusion d'une vie de famille à laquelle il n'a pas pris
part. Sans violence, il se détache peu à peu de Lucie. Il ne conteste pas la
chance qu'il a eu d'être son mari, mais quelque chose d'imperceptible a changé
depuis que Lucie a voulu faire accorder le piano pour leur fils, Théo.
L'auteure nous entraîne dans une quête de vérité, certes confuse, mais avec
toute la douceur possible d'un homme qui se cherche enfin.
Je me suis d'abord perdue dans le flot de ces lignes, puis j'ai remonté le
fil de l'émotion. Je reste un peu dubitative, mais j'ai trouvé une beauté
dans cette histoire tragique.