Nous étions faits pour être heureux, Véronique Olmi

Serge chavire. D'abord en laissant libre cours à un désir insensé, celui d'une femme, Suzanne, l'accordeuse de piano. Ce faisant, il accepte de faire face à ses mensonges, à l'illusion d'une vie de famille à laquelle il n'a pas pris part. Sans violence, il se détache peu à peu de Lucie. Il ne conteste pas la chance qu'il a eu d'être son mari, mais quelque chose d'imperceptible a changé depuis que Lucie a voulu faire accorder le piano pour leur fils, Théo.
L'auteure nous entraîne dans une quête de vérité, certes confuse, mais avec toute la douceur possible d'un homme qui se cherche enfin.

Je me suis d'abord perdue dans le flot de ces lignes, puis j'ai remonté le fil de l'émotion. Je reste un peu dubitative, mais j'ai trouvé une beauté dans cette histoire tragique.
 

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