Surprenant.
Foisonnant malgré une apparente simplicité.
Avec en toile de fond un témoignage sur les violences dictatoriales, ce roman frôle parfois le conte et nous raconte l'histoire d'une île à travers de petites touches symboliques. Par exemple, la végétation semble se résumer au caroubier de Benjamin, qui évoque à lui seul une végétation méditerranéenne. Benjamin est le jeune étranger qui est venu se réfugier, se démarquant des autres touristes qui nous font bien sourire. Cela dit, c'est grâce à aux que les iliens nous dévoilent leurs racines, leur langue, même si l'auteure tarde à nous en dévoiler les origines mystérieuses...
Une belle découverte.