Ce livre, j'ai commencé par le lire les yeux fermés, en sautant des
passages : trop dur pour moi, le calvaire de ces femmes. Seul restait la beauté des gestes des haenyos, des plongeuses capables de nourrir leur famille de leur pêche, métier transmis de génération en génération, qui devient un fil conducteur du roman.
Ensuite, j'ai
apprécié l'alternance des sœurs qui se rejoignent dans leur douleurs. Sacrée
histoire. Je ne connaissais pas la cruauté des militaires japonais. Et je
comprends mieux l'histoire de la Corée maintenant.
Dur et prenant.
Glaçant quand on découvre la barbarie de ces hommes dont on a du mal à
comprendre ce qui les anime.
Une belle histoire de sororité aussi.