Dans la lettre à Helga, le protagoniste s'efface tout en parlant du milieu
auquel il s'identifie : une campagne rude, mais où il se sent vivant. À sa place.
À tel point que certains passages pourraient sembler malsains, mais en fait il
épouse l'élément champêtre sous toutes ses formes. Il ne développe que très peu
de relations. Avec sa femme quand même, qu'il plaint. Et avec Helga à qui il
adresse un ultime message qui retrace sa vie.
Une poésie se dégage de cette existence tellement entière. Une tragédie aussi.
Car ce personnage criant d'humanité est toujours ramené à sa solitude.