Leyla voulait montrer à son mari Misagh qu'elle pouvait percer dans
le journalisme. Et maintenant qu'il est parti (ce qu'elle ne croyait pas
possible malgré sa détermination), elle ne parvient plus à faire face. Elle
aurait dû l'accompagner comme il le demandait.
Rodja n'a qu'un objectif : obtenir un visa pour enseigner à Toulouse, bien
qu'elle devra pour cela laisser sa mère.
Sabaneh essaie elle de repousser les avances d'Arsalan tout en hésitant. Et
elle craint pour l'avenir son jeune frère handicapé.
Les trois jeunes femmes se battent contre leurs démons et se soutiennent comme
elles peuvent. Arriveront-elles à leurs fins ?
J'ai un peu peiné à suivre le fil de l'histoire. Ces amies manifeste peu leur amitié. Mais ce trouble dit quelque chose de la situation
instable des femmes qui, elles le disent elles-mêmes, n'ont plus le même statut
que leurs mères et doivent inventer une façon de vivre avec les possibilités
mal définies qui leur restent. Et grâce à ce livre, j'ai le sentiment de
connaître un peu mieux l'histoire des femmes d'aujourd'hui en Iran.
À découvrir.