Je n'ai pas tout saisi de cette histoire policière au fin fond de la
Gaspésie, mais c'est peut-être parce que le sergent Moralès vit son quotidien
loin de chez lui et sans sa femme bien au-delà de son enquête. De même
Catherine, exilée volontaire dans ce monde de marins bourrus, cherche-t-elle
bien plus que de remonter à ses racines.
Et bien plus que de trouver qui a tué Marie, les personnages de ce bout du monde s'astreignent à comprendre ce qui lui a donné le goût du large. Jusqu'à son jour ultime.
Un peu déroutant au début, le franc-parler de ce microcosme nous réjouit et nous rafraîchit au gré de la vague des émotions d'un village endeuillé - plus d'une fois - par un océan fascinant, prédateur, mais aussi source d' émerveillement.
Je me suis laissé entraîner.