Réalisateur : Xabi Molia
Julie Gayet : Elsa.
Denis Podalydès : Mathieu.
Elsa a raté sa vie et vivote de petits boulots. Elle n'est même pas capable de se battre pour son fils, dont la garde est dévolu au père.
Dans le fond, elle n'a pas envie de se vendre. Pourtant, elle continue à se rendre à des entretiens d'embauche mais ne saisit pas les perches qu'on lui tend.
Mathieu, son voisin, n'aime pas lui non plus les faux semblant et ose la franchise en entretien. Ce qui aboutit au même résultat.
Le film vise juste sans s’appesantir. Une poésie s'en dégage naturellement : Quand Mathieu construit sa cabane dans une forêt car il n'a plus d'appartement, on a envie d'y croire, surtout quand Elsa le rejoint. Et les sursauts d'énergie de ces bras cassés ressortent avec une force incroyable : Quand Elsa embarque son fils vers la mer et provoque un incident pour qu'ils réalisent ensemble que leur lien de parenté reste malgré tout indéfectible, quelle surprise de voir surgir une émotion partagée alors qu'on croyait que tout était perdu.