Ada = Holly Hunter
XIXème, une plage de Nouvelle Zélande
Ada débarque avec son piano et sa fille Flora. Un mariage de raison avec Stewart.
Muette, elle ne communique qu'à travers sa musique et par l'intermédiaire de sa fille.
Mais l'alchimie n'a pas lieu. Son mari l’indiffère.
Et elle s'éprend de Baines, un autre colon, qui a racheté son piano qu'elle n'a pu garder. Pourtant, il lui a proposé un marché abjecte : récupérer son piano touche à touche, en acceptant d'être l'objet de ses caresses, sous le couvert de prétendues leçons de piano. Mais il s'approche d'elle avec une telle dévotion... Et ne remet jamais en cause la relation étrange qu'elle a noué avec son piano.
L'infidèle doit être châtiée, c'est même Flora qui la dénonce à Stewart ; et celui-ci lui sectionne un doigt dans un accès de rage.
Elle ne conteste pas la punition, essaie même d'apprendre à aimer son mari. Mais son amour a raison de sa tiède tentative.
La réalisatrice met en scène la sensualité de la pianiste, la relation à l'instrument poussée à bout... mise en valeur par une BO entêtante. Le questionnement sur l'acceptation du sentiment amoureux est placé là dans une situation complexe... Que dire d'un mariage plus ou moins consenti par les deux partis : N'implique-t-il pas la fidélité ? Et ce sentiment né d'une addiction à la musique et d'un regard concupiscent, doit-on le laisser vivre ? L'enfant tranche spontanément mais le regrette amèrement lorsque sa mère est cruellement punie...
La réalisatrice met en scène la sensualité de la pianiste, la relation à l'instrument poussée à bout... mise en valeur par une BO entêtante. Le questionnement sur l'acceptation du sentiment amoureux est placé là dans une situation complexe... Que dire d'un mariage plus ou moins consenti par les deux partis : N'implique-t-il pas la fidélité ? Et ce sentiment né d'une addiction à la musique et d'un regard concupiscent, doit-on le laisser vivre ? L'enfant tranche spontanément mais le regrette amèrement lorsque sa mère est cruellement punie...