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La Grande illusion
La Grande, la belle illusion de Jean Renoir.
Première guerre mondiale
Bien qu'officiers de camps opposés, Von Rauffenstein et De Boëldieu deviennent... amis.
Amitié authentique s'il en est, fondée sur le respect des principes des gens bien nés.
Fidélité à leur patrie, à leur armée.
De Boeldieu se doit de se sacrifier pour que deux de ses compagnons d'armes puissent s'échapper de la forteresse dans laquelle ils ont été incarcérés.
Von Rauffenstein se doit de lui tirer dessus quand ce dernier accède à une limite interdite de la prison.
Mais sa compassion est authentique tout autant que le pardon de son ami quand De Boeldieu agonise de la balle qui a atteint malencontreusement son ventre au lieu de sa jambe... d'autant qu'ils concèdent de concert que mourir à la guerre est pour les gens de leur rang "une bonne solution".
Marechal et Rosenthal, fuyards français, (grâce au sacrifice de De Boëldieu) se réfugient dans une étable.
Plusieurs jours se sont écoulés.
Des nuits passées l'un contre l'autre pour se tenir chaud.
Un paquet de sucre pour seule nourriture.
Marechal aurait pu tuer la jeune veuve allemande qui arrive à la suite de sa vache.
La jeune femme faisant fi de toute prudence et de tout patriotisme les encouragent à venir chez elle, pour soigner Rosenthal. Une occasion de les livrer se présente, elle ne la saisit pas.
Ces deux exemples d'humanité, stupéfiants, seraient-ils des illusions ?
Quand on sait que Renoir s'ingénie à transcrire dans son film des situations vécues et que ces moments sublimes sont empreints d'une crédibilité sans faille, on ne peut les mettre en doute.
Mais il est vrai qu'ils ont un côté irréel, ces événements, tellement ils sont forts, intenses.
Coté illusion, on relèvera aussi le sentiment universel, que la violence, on croit qu'elle va s'arrêter, et que ça n'est pas gagné... En particulier en 1937, date de sortie du film :
- Ben ! Comme les copains, faut bien qu'on la finisse cette putain de guerre... en espérant que c'est la dernière !
- Ah tu te fais des illusions !
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