Le Caire
Gohar, démuni à l'extrême, garde son bagou de professeur de philosophie en toute circonstance, même après avoir assassiné par erreur une prostituée alors qu'il est sous l'emprise du haschisch. Il a choisi son état et en est fier. D'ailleurs, il a même un admirateur inconditionnel : Yéghen, joyeux drille, poète à ses heures -- lorsqu'il croit plaire à une passante par exemple --.
Pétris d’orgueil car vivants malgré leur pauvreté, les deux énergumènes ne faiblissent pas lorsque l'inspecteur Nour El Dine débusque le coupable. Ce dernier est d'abord flatté de trouver de beaux-parleurs puis désarçonné par leur éloquence à toute épreuve.
L'auteur nous propose une fable pleine d'humour... que l'on pourrait bien prendre comme une leçon de vie épicurienne si l'on se laissait prendre au jeu.