Laver les ombres, Jeanne Benameur

La tempête qui se lève rend les confidences possibles entre une mère et sa fille. Léa est créatrice de ballet, elle vit à travers les corps qu'elle met en scène, mais elle ne voit pas pourquoi, elle-même, elle ne parvient pas à se donner à l'homme qu'elle aime.
Soudain, elle comprend que la réponse se trouve dans son histoire : il est temps de se confronter à ce qu'a vécu sa propre mère, Léa doit connaître l'histoire de sa naissance.

L'auteure se place sur le fil des émotions. C'est dans un souffle que se livre l'indicible vérité. Les phrases sont hachées, la vie s'écroule et semble prête à repartir à la fois : une fenêtre sur l'extérieur s'ouvre grâce à Bruno, l'amant patient ; l'espoir à saisir pour Léa.

L'amour doit faire face à des douleurs écrasantes. Et pourtant, il surgit encore, au cœur de ces tragédies mêlées, comme un phare encore vaillant dans la tempête.

Huit clos envoûtant, parfois oppressant, sauvé par son rythme et la retenue de ses personnages.

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