Rose s'apprête à fuir sa sœur et son père pour se soustraire à la sinistrose de leurs relations délétères quand elle reçoit une injonction : dites leur que je les aime ; une inconnue vient de mourir dans ses bras. Il lui faut entrer dans son passé pour transmettre le message.
Deux histoires parallèles : une enfant qui perd sa mère, une mère qui perd son enfant. Des passerelles se créent entre ces drames, permettant à Rose d'envisager une solution moins drastique pour sa famille.
J'ai été d'emblée prise par cette rencontre inopinée et le récit de ses vies brisées qui tentent de recoller les morceaux avec des expédients radicaux, mais qui finalement ouvrent une voie vers une survie possible ; l'auteur explore les relations familiales avec une justesse touchante.
La transformation de la sœur de Rose, l'un des enjeux du livre, m'a paru un peu facile, mais la solution proposée est crédible et permet de donner de nouveaux horizons à des ressourcements salvateurs.
Pages
- Tous les matins, elle boitait - extrait 1
- Tous les matins... - extrait 2
- Ciao Bella - extrait 1
- Ciao bella - extrait 2
- Dernière ambition (roman) - extrait
- Résurgence d'un cœur oublié (novella) - extrait
- La renverse, prose - finaliste concours Très très court Short Edition
- Mains coupables - nouvelle
- La caresse du vent - nouvelle
- Adieu
- Me contacter
Une bouche sans personne, Gilles Marchand
Parfois ses écharpes s'échappent de leur cage. C'est ennuyeux : il faut dire qu'elles jouent un rôle primordial dans sa vie, elle masque la cicatrice qui pourrait faire de lui un paria. Le narrateur se réfugie dans l'imaginaire pour faire face à sa tragédie personnelle et embellir son quotidien. Il décrit avec humour et poésie son métier de comptable, ses relations avec ses collègues, sa voisine, ses trajets en métro, son retour au domicile engorgé de poubelles. Même les histoires de ses amis du bar se transforment en situations loufoques, si ce n'est que ceux-ci lui demandent de leur parler de ses fameuses écharpes et de leurs utilités...
De circonvolutions en circonvolutions, tout en racontant son enfance avec son grand-père, Pierre-Jean, il en arrive, après moult suspens, au drame de sa vie.
On sait que quelque chose de grave se passe dans cette vie compliquée, mais l'auteur parvient à nous faire sourire, et à nous dévoiler une imagination foisonnante, débordante parfois, drôle aussi.
De circonvolutions en circonvolutions, tout en racontant son enfance avec son grand-père, Pierre-Jean, il en arrive, après moult suspens, au drame de sa vie.
On sait que quelque chose de grave se passe dans cette vie compliquée, mais l'auteur parvient à nous faire sourire, et à nous dévoiler une imagination foisonnante, débordante parfois, drôle aussi.
Les semeurs de bonheur, Cécile Pardi
Une imagination débordante, quelques bourdes amusantes, des réussites inespérées : Perrine se lance dans des rencontres chargées de bienveillance plutôt que de se morfondre dans une recherche d'emploi stérile.
L'une de ses "clientes" est Sylvie, une SDF, personnage emblématique de la misère que nous aimerions combattre. Elle devient sa meilleure conseillère... un peu facilement pour moi. L'auteure évite tant que faire se peut l'écueil de l'optimisme débridée. Concernant ce personnage, il me semble qu'il faudrait explorer encore la réalité de la vie dans la rue pour le rendre plus crédible.
Quoi qu'il en soit, il reste l'élan de cette cinquantenaire, qui nous transperce, ce message que l'on a envie de transmettre à notre tour : le bonheur, c'est encore meilleur partagé.
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