Ne vous êtes-vous jamais lavé les mains une fois de trop ? N'avez-vous jamais fui vos proches pour satisfaire d'obscures peurs irrationnelles ?
L'auteure nous mène dans le quotidien fermé de Louise où les obsessions règnent en maître au point de lui empêcher tout lien avec l'extérieur.
Seule échappatoire : l'écriture.
Et un espoir : ce jeune homme, qui s'obstine à venir lui parler malgré tous les obstacles qu'elle a mis entre eux.
L'auteure manie l'art du détail et l'humour avec dextérité. Nous salivons devant des pâtisseries dépeintes jusque dans leurs moindres parcelles croustillantes, nous découvrons les affres de l'édition et surtout nous rencontrons le diable insidieux qui sommeille derrière des craintes devenues ici maladives. Heureusement, des personnes bienveillantes persistent à tendre la main malgré les fins de non recevoir qui leur sont opposées.
Une histoire poussant dans les retranchements et offrant une vision optimiste de l'environnement proche de tout un chacun : ces gens qui écoutent... mais qui ne sont pas entendus.