Suiza, Bénédicte Belpois


La soumission de Suiza issue des violences qu'elle a subies (dont on ne sait d'ailleurs pas grand chose, comme si elle représentait une allégorie de la violence sous toutes ses formes, en commençant par les violences sexuelles car elle a le tort d'être belle), cette soumission donc révolte tout autant que la violence innée de Tomas, forgée par un monde rustre et machiste d'un village perdu d'Espagne.

Et pourtant une beauté se dégage de ce texte, car la violence n'atteint plus Suiza, et que l'amour s'invite dans ce lieu désolé, dans ces cœurs tellement desséchés qu'on aurait pu penser que plus rien de bon ne pouvait advenir. 

Un livre dérangeant, mais fort aussi.

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