Là où vivent les hommes, Christian Signol




 L'errance d'un Parisien émanant du monde des cols blancs dans sa plus pure expression aboutit chez Louise, propriétaire d'un troupeau de mouton mené par Achille, un berger qui y a consacré sa vie. Etienne, laminé par le décès de son épouse, n'a pas trouvé d'autre solution que de fuir la capitale, même s'il lui faut abandonner sa mère pour cela. Mais peu à peu, il apprécie son détachement, remède presque un peu trop miracle, qui lui permet aussi de se délibérer de son travail... et finalement de sa mère. Achille et Louise m'ont intriguée et leur abnégation perdue au milieu des causses m'a émue. La différence entre le Parisien et les Caussenards est un peu caricaturale, mais l'auteur enrobe cette belle histoire d'une plume élégante qui enjolive avec art ces solitudes qui se rencontrent et ces immensités fascinantes où le troupeau guide le trio vers une relative sérénité.

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