Faustine vit à moitié. Elle s'occupe de son vieux dont on ne sait pas
grand chose, si ce n'est qu'elle ne l'aime pas. Elle effectue des travaux de
coutures pour gagner sa vie. Heureusement sa patronne la laisse tranquille,
voire la couve un peu, sans remuer son passé douloureux. Et réapparaît Mathieu,
l'ami. Le seul.
L'auteure maintient le suspense, mais c'est surtout les tâtonnements de cette
femme ne parvenant pas à faire son deuil d'un drame incompréhensible qui sont si touchants. Je me suis sentie proche de l'héroïne et j'ai eu
envie de connaître son histoire : elle porte ses blessures à sa manière,
autant que possible. Et ses proches l'aident, comme ils peuvent, du mieux
qu'ils peuvent, quitte à jouer le tout pour le tout.
Une belle lecture.