Malgré les contradictions et les manquements de son père, Llaria relève cependant la beauté de son geste : il ne veut pas obéir à la bienséance en souvenir de son amour passé. En rendant les armes pour éviter un combat perdu d'avance, il se soumettrait à l'idée que l'amour qui tient toute sa vie doit être oublié, enfoui dans son coeur malade rien qu'à l'idée de tourner la page. Pour rien au monde, il ne se soumettra à cette rupture inique. Même pas pour sa fille...
Ce récit court m'a captivée. La candeur de Llaria, mêlée à la tragédie vécue par son père, rend cette virée possible. L'apprentissage est rude, mais ce qu'ils vivent, chacun de son côté finalement, leur permette de grandir ou au moins d'affronter la vie, à leurs façons.