L'autoédition ou édition indépendante

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L'autoédition à Lyon et au-delà

L'autoédition ou édition indépendante permet bien des rencontres. À mes tout débuts, j'ai rencontré un auteur (devenu prolifique) au Chaudron des livres, dans le département de la Loire dans la région de Feurs. J'avais effectué une relecture d'un de ses livres et par la suite, nous avons partagé bien des moments en salon ou dédicaces conjointes. 

Cette collaboration s'est élargie. J'ai eu la chance d'échanger avec d'autres auteurs, au salon de l'autoédition de Lyon par exemple. Puis le groupe Les Indés se livrent s'est constitué, pour se serrer les coudes. J'ai continué d'écrire et c'est grâce à de nombreux partenaires : relecteurs, des graphistes aussi, que j'ai poursuivi mon travail dans cette activité exigeante. Je pense aussi à des personnes qui soutiennent fidèlement les écrivains, par principe. 

Mais je garde bon souvenir de ces premiers contacts. 

Et je lui laisse la parole pour vous parler de ce milieu particulier, au combien enrichissant et solidaire :

Hommage aux écrivains en devenir

Ils écrivent dans l’ombre, sans éditeur ni contrats, mus par la seule force de l’envie. Ces artisans de mots qui, après le travail, entre deux obligations, ou tard dans la nuit, trouvent encore la flamme pour coucher leurs songes sur le papier. Ils n’écrivent pas pour la gloire, ni pour les honneurs. 
Leur public, parfois, se réduit à quelques amis, à une poignée d’inconnus sur un forum ou un blog. Mais quelle importance ? Chaque phrase est déjà une victoire : celle d’avoir osé donner forme à une idée. Il n’ont pas peur de l’imperfection. Il savent que les maladresses font partie de l’apprentissage et que chaque mot tâtonné est un pas vers une voix plus claire. Dans ce geste humble, il y a une beauté que bien des écrivains renommés ont oubliée : l’amour brut du langage, la passion sincère de raconter. Ils inventent des mondes que nul n’attend, ils font exister des personnages qui ne vivraient pas sans eux. 

Et même si leurs textes ne franchissent pas les portes des grandes maisons d’édition, ils participent, à leur manière, à l’immense respiration de la littérature. Car la littérature n’appartient pas seulement aux noms gravés sur les couvertures des best-sellers. Elle vit dans chaque carnet griffonné, dans chaque fichier oublié au fond d’un ordinateur, dans chaque poème offert à un proche. Elle respire grâce à ces tisseurs de phrases, qui nous rappellent qu’écrire est avant tout un acte de liberté et de partage.

 (C) Yves Montmartin - Septembre 2025

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