François-Edouard est un second persévérant : Bien que le Grafton - la goélette avec laquelle il devait explorer des îles de la Nouvelle-Zélande - ait échoué, il poursuit l'écriture de son journal de bord.
Pendant dix-huit mois, cinq rescapés survivent avec ténacité au gré des chasses aux lions de mer, qui constituent quasiment leur seul moyen de subsistance : on comprendra que cet animal soit un thème central de cette histoire épique !
Ces hommes vont aussi bâtir une maison, un foyer, avec des lits recouverts de mousse. Ils vont réussir à tanner des peaux, produire un savon, de l'huile pour s'éclairer. Ils instaurent aussi des règles sociales, qu'ils inscrivent sur la première page de leur bible et adoptent un couple de perroquets.
Enfin, la construction d'une forge leur permettra d'ériger une nouvelle embarcation pour rejoindre des côtes plus civilisées.
Dans un style très factuel, empreint de tournures légèrement emphatiques qui nous font côtoyer le charme du XIXème, siècle des explorateurs s'il en est, l'auteur nous embarque dans un récit captivant. La tension qui l'anime nous font revivre ses péripéties avec plaisir, tout en découvrant l'ingéniosité de ce brillant personnage.