Dès les premières pages, nous découvrons un témoignage édifiant de
la vie dans les steppes mongoles. Mais mais peut-être devrait-on dire survie,
car nous nous trouvons à un moment où Erden et sa famille doivent se résoudre à
quitter leur troupeau pour la ville. La ville, Erden, en rêve, mais elle
souhaite aussi que les traditions perdurent, que la vie au grand air avec les
siens continue d'être possible. Alors, quand Max apparaît depuis la France,
offrant une chance à sa famille et lui permettant de découvrir la ville à
travers son expérience de citadin, elle le voit comme une solution à tous ses
maux, comblant toutes ses attentes, peut-être plus encore. Et elle est loin de
se douter qu'il va finalement renforcer les questionnements qui l'animent à
l'aube de sa vie de jeune adulte.
D'abord, nous voyageons dans ce pays lointain et nous avons du mal à comprendre l'abnégation de ce peuple qui fonctionne autour de la cellule familiale. L'apparition de Max et ses grandes idées contrastent avec la simplicité extrême de cette communauté. Mais l'histoire entre Erden et Max prend le pas et nous emmènent vers des questions qui se recentrent sur l'intimité. Une réserve cependant : j'aurais apprécié un peu plus de développement du côté de Max.
Une belle découverte.