Ligne éditoriale : un équilibre

Ligne éditoriale : un équilibre

premier salon Schilge Feurs 2018
Retrouver l'affiche de mon premier salon en avril 2018 me pousse à faire un bilan de mes publications en tant qu'autrice indépendante.

Des genres variés

Ni rose, ni noire, ni rouge

: l'avantage de l'édition indépendante est je ne suis pas contrainte de me cantonner à un genre imposé par un éditeur.       

Un touche de romantisme et de suspense

l'écriture indépendante m'a permis de trouver un genre donnant sa place à la fois aux sentiments à travers mes personnages et à des explorations thématiques variées (jusque dans certains domaines de la technologie ou de la science).       

Extrait - Dernière Ambition

L'un des lieux où se joue Dernière ambition est l'Ile Barbe, une île à l'extrémité de Lyon, dont j'avais envie d'explorer le côté romanesque : elle a une Histoire évocatrice, car elle abrite une abbaye millénaire, et son nom pourrait se référer à des ermites (barbares ?) tout en convenant bien à une localisation suburbaine. Enfin, l'avenir de sa célèbre auberge gastronomique (aujourd'hui fermée) est incertain, mais attise la curiosité des Lyonnais.


Extrait :

Ils descendirent les Esses de la Croix-Rousse, traversèrent la Saône et remontèrent en direction du nord – jusque-là, rien d'étonnant : ils prenaient plus ou moins la direction du Hameau. Cependant, plutôt que de se diriger vers les Monts d'Or, Hertzan emprunta un pont à voie unique. L’antique pont suspendu menait à l’île Barbe, il soupira d’aise en se garant. Il se sentait en terrain connu.

    — Voilà, c'est ici, annonça-t-il en sortant du véhicule.     

    L'endroit était incongru ; cependant, la jeune fille le suivit docilement. Ils passèrent devant une auberge accueillante. Les portes et les volets de bois affichaient un rouge chaleureux et des canapés disposés à l’entrée offraient le moelleux de leurs coussins à leurs clients. Le soleil matinal réchauffait les galets blancs. Marie marquait maintenant son étonnement en apercevant, à quelques centaines de mètres devant eux, au bout du chemin rectiligne, une bâtisse monumentale : avec ses deux tours, le bâtiment ressemblait presque à un château. Il comportait deux étages. Au premier, de larges portes-fenêtres surmontées d’un linteau arqué étaient protégées par des balcons maçonnés. Au-dessus, une coursive était couverte d’un toit peu pentu.

Par les routes, Sylvain Prudhomme

Le narrateur explore, narquois et ému, les raisons de sa fascination pour « l'autostoppeur » : est-ce sa liberté qui l'autorise à partir sur les routes alors qu'il est un père et un mari aimant ? Est-ce sa propension à se lier avec chaque conducteur qui partage avec lui un bout de route ? Est-ce sa faculté à découvrir la France dans ce qu'elle a de plus banal et de plus authentique ? Est-ce sa façon d'être toujours aussi présent tout en s'éloignant un peu plus ?

Pris dans son questionnement, admiratif, le narrateur voit la beauté de cet étrange engagement auprès des autres, avant de s'apercevoir des désarrois profonds de sa petite famille, dans laquelle il prend une place, de plus en plus prégnante.

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